Les romans devilliens s’inscrivent dans une dynamique d’interaction et d’ouverture dont les schemes opératoires se résument aux « retours » et aux détours, perceptible par la retranscription du politique sous le prisme de l’Histoire. Ce choix scriptural recouvre une volonté d’énoncer, de présenter les réalités politiques de nos sociétés dans toutes ses laideurs afin de les fustiger. À partir des écrits de ce romancier contemporain, cet article se propose d’examiner les modalités d’insertion du matériau politique dans la texture narrative et les liens qui se tissent entre le littéraire et le politique. La présence du discours politique, sous le prisme de l’histoire dans l’espace textuel crée une prose haletante, hybride, et fragmentée dont les contours restent flous et indéterminés.